Interview : Marie Nicot

Marie Nicot with her Odyssey harp

Enfant, Marie Nicot a commencé à prendre des cours de harpe classique, mais ce n’était pas son truc. « J’adorais la harpe, et ai étudié pendant 8 ans au conservatoire du XIVème à Paris », explique-t-elle. «j’avais une super prof, mais j’ai arrêté à l’âge de 16 ans, plutôt découragée par l’approche un peu rigide de l’époque…examens difficiles, peu de concerts et d’interaction avec d’autres musiciens… Avec le recul je pense aussi que l’exigence de coordination de la grande harpe ainsi que jouer avec partition n’était pas mon « truc ». J’ai quitté le conservatoire un peu déçue, et avec l’idée que je n’étais pas une bonne harpiste. J’y ai renoncé et je suis devenue chanteuse. J’ai étudié le chant jazz et le chant lyrique et ai passé mes prix au conservatoire , au CRR de Paris et d’Aubervilliers. En parallèle , j’ai étudié la philosophie pendant 5ans à Paris X. Puis j’ai choisi de devenir chanteuse lyrique professionnelle et me suis produite lors de nombreux concerts et spectacles.

Marie Nicot with her Odyssey harp

Malgré ma relation « compliquée » avec la harpe à pédales, au bout d’un moment, j’ai dû admettre que le son me manquait. J’ai acheté une harpe celtique Aziliz, de la gamme Camac, qui était géniale. Avec elle, j’ai commencé à écrire des chansons. Grâce à mes études de jazz , je retrouve tout à l’oreille, joue et m’accompagne sans partition. J’ai compris qu’il n’y a pas qu’une seule et unique manière d’être harpiste! Passionnée de développement personnel, j’ai commencé aussi à créer des événements holistiques réunissant travail de la voix, harpe, et développement de soi. J’adore aider les gens à se connecter avec ce qui est vraiment important pour eux dans la vie.

Quand j’ai vu l’Odyssée, j’ai tout de suite su que c’était la harpe qu’il me fallait ! Je cherchais quelque chose de simple, de léger, de mobile. Quand j’écris de la musique, je ne veux pas de musique compliquée, je veux écrire une musique simple et lyrique qui me donne de la joie.

Marie Nicot Odyssey one

J’ai aussi été très influencée par « Mange, prie, aime » d’Elizabeth Gilbert, où elle voyage à travers le monde et redécouvre ce qui est important pour elle. Lorsque j’organise des ateliers, je rencontre beaucoup de gens – et même parfois des musiciens professionnels – qui sont stressés par les pressions de la vie et qui se sentent déconnectés de leur joie. Voyager peut vous aider à prendre du recul et à y réfléchir profondément. »

Marie Nicot with her Odyssey harp

Et voyager, c’est exactement ce que fait Marie. « Alors quand j’ai vu l’Odyssée, c’était comme si elle réunissait tout pour moi ! Je voyage à travers le monde avec ma harpe, et je l’emmène partout comme avec le nain de jardin du film « Amélie Poulain ». Nous avons été dans la forêt, à la mer, nous avons erré dans les jardins et nous sommes allées à Paris. Je cherche des lieux magiques. Même en ces temps difficiles, la beauté est partout, et si vous voulez la trouver, alors vous la trouverez. Si tu connais un endroit… appelle-moi ; si c’est possible, nous viendrons. »

Suivez le voyage de Marie sur Instagram – et si vous connaissez un endroit magique, faites-le lui savoir…